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L'antre de Shigeru Mizuki
En préparation...
Par Nicolas, le 21/7/2021 à 12:10.
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Si vous avez lu la dernière édition de La Nouvelle Île au Trésor (Shin Takarajima) d’Osamu Tezuka chez Isan Manga, j’imagine que vous avez entendu parler de Shichima Sakai, celui qui a travaillé à ses côtés. À la fin de l’ouvrage, Xavier Hébert explique rapidement qui est Sakai et note le nom de la revue Hello Manga. Mais, et on ne peut pas lui en vouloir, c’est avant tout un texte sur Shin Takarajima et Tezuka, donc il n’y explore pas tellement la vie et l’oeuvre de Sakai. Néanmoins, même dans des ouvrages plus dense sur le dieu du manga, je trouve qu’on esquive un peu le sujet si ce n’est pour dire encore et toujours qu’il est son collaborateur. C’est dommage, non ? Je tenais donc à revenir dessus pour le mettre davantage en avant, parler de sa vie, son oeuvre, et son implication sur le destin de Tezuka.

Shichima Sakai (1923~1945) : un mangaka et un animateur


Premiers pas dans le milieu du manga : Ôsaka Puck & Ôsaka Shinbun

En Occident, on ne le connait qu’en tant que collaborateur de Osamu Tezuka et co-créateur de la première version de Shin Takarajima, mais Sakai était déjà mangaka à temps plein depuis deux décennies, scénariste de romans illustrés et de kamishibai, animateur et storyboardeur. Certes, son travail n’a jamais eu un retentissement aussi fort que Tezuka, mais il est très respecté, surtout dans la région du Kansai. Parfois, on rappelle qui il a été lors d'une exposition.

Shichima Sakai, de son nom de naissance Yanosuke, est né le 26 avril 1905 à Ôsaka (plus précisément à Daihôjimachi Nishinochô, mais ce nom n'existe plus de nos jours, le quartier s'appelle désormais Nishishinsaiba). Quand il s’intéresse au dessin, il entend parler d’Ôsaka Puck, une revue satirique très populaire dont la publication a commencé la même année que sa naissance. En 1923, il rend visite à Kyûho Kodera, qui travaille comme illustrateur pour ladite revue, et devient son disciple. Il passe ainsi ses journées à dessiner, mais autre particularité, il apprend aussi à éditer.


Le panneau explique la renommée de la revue satarique qui, à son meilleur moment, vendait jusqu’à cent mille exemplaires. Kyuhô Kodera est l’artiste qui en dessinait les couvertures. Ôsaka Puck devient Manga Nihon en 1943, puis Yomimono to Manga en 1946. Malgré ces changements de nom, la publication s’interrompt en 1950.

Deux cycles d'animation : dans les studios Nikkatsu Kyôto Satsueisho Manga-bu & Nihon Eiga Kagaku Kenkyûsho

Comme souvent à cette époque, les mangakas entretiennent un rapport étroit avec le milieu de l’animation. À ce sujet, Shichima Sakai connaît plusieurs cycles. Le premier a lieu entre avril 1934 et juin 1935 où, grâce à l’acteur Denjirô Ôkôchi (source 1), il rejoint le département manga (comprendre animation) d’une branche du studio Nikkatsu à Kyôto (Nikkatsu Kyôto Satsueisho Manga-bu). Là, il travaille sur le film Shima no Musume, le premier film d’animation parlant du studio. Il est ensuite animateur sur leurs prochains films, la trilogie Ninjutsu Ninotama Kozô (Edo no Maki, Sanzoku Taiji no Maki, Kaizoku Taiji no Maki) réalisée par Yoshi Tanaka. Malheureusement, ce département manga du studio ferme ses portes en juin (source 2), Sakai décide de retourner travailler à temps plein pour Ôsaka Puck et Ôsaka Shinbun.



Son deuxième cycle dans l’animation intervient en 1941 en entrant au studio Nihon Eiga Kagaku Kenkyûsho (très lié au studio Nihon Dôga Kenkyûsho fondé par Masaoka Kenzô en 1937 sous le nom de Nihon Dôga Kyôkai (source 3)) et réalise les films Umi no Shôyûshi et Sora no Imontai. Il anime également Odoru Engine. En 1942, il devient le président de la branche du Kansai de l’association Nihon Eiga Hôkô-kai, dont la maison mère avait été fondée par Ippei Okamoto. Et l’un de ses présidents n'était autre que Rakuten Kitazawa. En somme, Shichima Sakai devient un très gros nom dans ce milieu, il fréquente et rassemble de plus en plus de monde. Même si il est mangaka depuis déjà de nombreuses années, sa carrière dans l’animation s'avèrera encore plus importante dans les années 1960 grâce aux rencontres et aux actions qu’il entreprend à ce moment-là.

1 : Cette anecdote a été publié dans l'édition du 23 mai 1934 du journal Kyôto Nisshutsu Shinbun.
2 : Annoncé dans la revue Kinema Junpô du 1er juillet 1935, mais aussi dans l’ouvrage Nihon Kyôiku Eiga Hattatsu-shi, écrit par Jun’ichirô Tanaka et publié en 1979.) 3 : Terebi anime yoake mae – shirarezaru kansai-ken animation kôbôki, Nobuyuki Tsuguta, Nakanishiya Shuppan, 2012.

Interlude ~ les akahon manga

La guerre éclate, et autant dire que le Japon a bien du mal à s’en relever. Après la défaite, le pays se retrouve à genoux, l’économie est à plat, les gens galèrent, l’industrie du cinéma perd la moitié de ses salles, celle du papier est en rade. De plus, tout doit être passé au crible par le commandement suprême des forces alliées (SCAP/GHQ) qui ne peut en fournir qu’une petite quantité par personne. Il n’est plus possible de produire un film pour mettre en avant les valeurs de l’empire, donc ni militarisme, ni nationalisme. De fait, la production des films de guerre sont annulés, et le jidaigeki est difficile à faire accepter de par ses propos nationalistes même si cela se passe souvent pendant Edo. Il en est de même dans le manga où les histoires de samouraï se font rares, tout comme celles mettant en scène les arts-martiaux. Mais le manga et l’animation ne s’arrêtent pas qu’à la propagande et au jidaigeki, loin de là. Il est tout à fait possible de dessiner beaucoup d’autres thèmes : le sport d’équipe est acceptable, en particulier le baseball, l’aventure, la science-fiction, ou encore des scènes du quotidien et la beauté du paysage.

Economiquement, même si le Japon ne peut plus se servir dans les mines de ses pays voisins, il découvre à sa grande surprise qu'il est capable de produire 3 à 4 fois plus sur son propre terrain. (Bah ouais...) De fait, la reprise économique est beaucoup plus rapide que prévu, allant même jusqu'à une hyper-inflation. On raconte souvent que le Japon est en rade jusqu'au milieu des années 1950, mais en réalité, ce n'est le cas que pour deux ans. Et suite aux actions ironiques menées pour et pendant la guerre de Corée, les choses rentrent à peu près dans l’ordre pour le Japon en 1952 après la signature du Traité de San Francisco. C'est ici la première étape du fameux miracle économique japonais.

Côté culture, le problème n’est pas le manque de possibilités, mais plutôt le manque de matériels, surtout le papier dans le cas du manga, et l’obligation d’aller faire accepter son travail. S’en charger demande des ressources et des compétences, car il faut se rendre à Tokyo et présenter un dossier en anglais, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde, surtout quand on habite dans le Kansai. C’est pourquoi, même si quelques grosses personnalités parviennent à monter des nouveaux studios et des maisons d’édition, on voit apparaître un marché noir de l’édition du livre et du manga dans les régions assez éloignées de Tokyo où, adultes comme enfants, utilisent un papier recyclé non régulé par le SCAP pour dessiner des illustrations et/ou des petites histoires d’une vingtaine de pages.

La teinte rougeâtre de ce papier recyclé aboutit à la naissance du akahon d’après-guerre, et donc à celle du akahon manga. Ils commencent à s'en vendre à Ôsaka, dans les rues du quartier de Matsuyachô, d’abord dans des boutiques de bonbons et sur les stands routiers comme ceux que l’on peut voir lors des festivals. Après la publication de Shin Takarajima, le phénomène explose et s’étend jusque dans les librairies du quartier (Fujiya Shoten, Tôkôdô, Sanshun Shobô). Peu à peu, ces boutiques proposent non seulement de les vendre, mais aussi de les louer, et on aboutit au fameux circuit du kashihon manga, puis à celle du gekiga, mais c'est une autre histoire. L’histoire du akahon est encore plus complexe, mais certains passages sont encore très flous pour moi. On peut déjà dire que le akahon existait avant la guerre, et qu'il existait aussi sous diverses formes (omocha manga, mame-hon), mais dans le cas présent, je pense en avoir écrit assez pour comprendre la suite de l'article.


On remarque, d'une manière ou d'une autre, la présence d'une couleur rouge, soit dans le titre ou dans le fond dans le dessin.

Shichima Sakai (1946~1969) : un éditeur et un storyboardeur

La fondation d'Ikuei Shuppan

Si j’évoque précisément ici l’arrivée du akahon manga, c’est parce que Sakai va aussi avoir son rôle dans l’explosion de ce marché.

Au lendemain de la guerre, il doit d’abord se reconstruire. Comme beaucoup de gens, il n’échappe malheureusement pas aux raids aériens. A Ôsaka, ils ont eu lieu le 13 mars 1945. Il perd sa demeure comme la fortune qu’il a amassée durant les vingt années précédentes. Sa première idée est de se rendre au marché noir d’Uehonmachi en espérant trouver un moyen de se nourrir, mais ce qu’il aperçoit est un spectacle désolant.
Son regard aurait été attiré par un furoshiki contenant ce qui ressemble à des menko, des petites cartes rondes et rigides. Mais celles-ci étaient faites avec un papier utilisé pour dessiner des scripts de manga. Il réalise que les enfants essaient aussi de survivre en cherchant à vendre ces cartes sur lesquelles ils ont dessiné. On découvre ici la réémergence des omocha manga et des mame-hon, qui sont des variations des akahon manga dont je parlais plus tôt.
En attendant de se refaire grâce à ses contacts, Sakai dessine aussi des portraits des militaires américains pour gagner un peu d’argent et manger. Il découvre les comics dans la foulée.

N’étant pas le premier venu dans le monde du manga, il n’attend pas longtemps pour fonder une nouvelle structure, une maison d’édition appelée Ikuei Shuppan. Il entame la publication de plusieurs revues : Manga Man et Hello Manga. La première est la publication officielle du cercle Kansai Manga Man Club qu’il fonde avec d’autres artistes d’Ôsaka, dont Tokio Ôsaka, Masao Tanaka, Mitsuo Tôura?. A en voir son aspect, on est plutôt dans la revue d'auteur pour adulte avec des caricatures difficile à appréhender.
Quant à Hello Manga, il s'agit d'une revue pour enfants avec des couvertures colorés et des histoires amusantes.
C’est aussi lors d’une rencontre de ce cercle, en août 1946, que Sakai fait la connaissance de Osamu Tezuka. Ce n'est pas tout à fait clair, mais comme Hello Manga est publié tous les deux mois, et que le numéro 2 a été publié en octobre 1946, on peut deviner que la rencontre de ce cercle avait pour but d’inaugurer la publication du premier numéro. Tezuka n’y apparaîtrait qu’à partir du deuxième numéro en publiant le strip Kurihirohi.


Couverture des numéros 1 & 5 de la revue Manga Man, respectivement publiés en mai et octobre 1946.


Deuxième numéro de Hello Manga, où l'on découvre quelques strips de Shichima Sakai (Zô no Kushami), Osamu Tezuka (Kurihirohi) et de Yamate? Yoshikazu. (Pour agrandir : clic droit > ouvrir l'image dans un nouvel onglet)



Bien, je m’arrête ici pour l’instant. L’article est très long à écrire et ma partie sur la relation entre Tezuka et Sakai est loin d’être terminée... Je ne peux même pas dire quand ce sera prêt.. ^^"

Happy Manga Day ! (avec un jour de retard)

Lectures complémentaires :
Nazo no mangaka - Sakai Shichima-den - Shin Takarajima densetsu no hikari to kage, Haruyuki Nakano, Chikuma Shobô, 2007.
Bessatsu Taiyô - Kodomo no shôwa-shi - Shônen Manga no Sekai I, Heibonsha, 1996.
Par Nicolas, le 17/6/2020 à 19:00.
Comment:

Aujourd'hui après le boulot, je suis rentré en empruntant les ruelles des quartiers de Monzen-Nakachô et de Fukagawa en remontant au nord en direction de Morishita. En chemin, je me suis arrêté au temple bouddhiste appelé Naritansan Fukagawa Fudôdô pour visiter un peu les environs.



Je ne connais absolument rien de son histoire, donc ne vous attendez pas à me voir écrire dessus en détail, mais je sais qu'il propose un concert de percussion assez unique en son genre aux alentours de 17h, et il est aussi gratuit. Actuellement ces concerts n'ont pas lieux à cause du coronavirus. Mais j'en ai déjà vu un avant, et c'était très intense. Les moines frappaient sur d'énormes taiko avec beaucoup de force tout en enflammant la scène. Le son résonnait dans tous les recoins du temple et je n'arrivais plus du tout à décrocher.
Il est interdit de faire des photos et des vidéos à l'intérieur de l'édifice, mais on peut trouver quelques vidéos sur Youtube. N'hésitez pas à y faire un tour.

Ici, je suis à 2-3 ruelles du temple.

Elle n'a rien d'extraordinaire, n'est-ce pas ? En fait, je tenais à montrer autre chose autour que la seule destination. Il me semblait important de montrer que ce pays, au delà de son exotisme aux yeux d'un occidental, est aussi tout à fait ordinaire.

Bref, j'arrive au parc qui me mènera ensuite au temple.

Je n'ai pris de photos du parc, pour la simple et bonne raison qu'il y avait beaucoup d'enfants qui y jouaient, et donc ça ne se fait pas.

Nous y voila.

On y trouve même un petit sanctuaire pour les shintoïstes.

Le ema du temple est super classe !

Cette ruelle est en fait une rue commerçante qui se trouve juste en face du temple. Il n'y a pas grand monde actuellement à cause du virus. En temps normal, il y a aussi des stands comme si il y avait un festival tous les jours.

Le musée de Norakuro

Je comptais m'y arrêter avant de rentrer chez moi pour de bon, mais même si les portes sont ouvertes, on ne peut pas encore accéder à l'exposition ni à l'espace manga. J'y suis déjà allé plusieurs dizaines de fois depuis mon premier voyage en 2012. Plusieurs fois juste pour l'exposition, sinon c'est surtout pour lire les mangas et des bouquins sur le sujet. D'ailleurs, quand je l'ai visité pour la première fois en 2012, voir autant de livres sur l'histoire du manga m'avait beaucoup surpris. J'en avais entamé un, mais je m'étais retrouvé bloqué très rapidement à cause d'une flopée de kanjis que je connaissais pas encore. C'est précisément à ce moment-là que j'ai eu envie d'en apprendre beaucoup plus, autant en langue japonaise qu'en histoire du manga et de l'animation. Ce musée fera forcément l'objet d'un article sur Suihô Tagawa et son oeuvre pour la partie manga. :)
Par Nicolas, le 12/6/2020 à 9:51.
Sous-catégorie(s) : mandarake, mandarake shibuya, figurines, jouets, mhps
Comment:

Ce jeudi 11 juin, je suis allé au Mandarake de Shibuya. J'y vais assez souvent, et donc j'ai déjà des tonnes de photos de babioles en tout genre que je vais mettre en ligne petit à petit. Il n'y aura pas toutes les explications à chaque fois, car je ne sais pas toujours ce que c'est, mais rien ne m'empêchera d'ajouter des légendes plus tard. (MaJ du 14 juin : c'est fait).
Au départ, je voulais mettre une dizaine de photos, mais il y en a 3-4 avec des reflets un peu partout, donc j'ai ajouté 3 autres photos de ce que j'ai pu voir en extérieur autour de Shibuya et près de la gare Kiyosumi-Shirakawa.
Pour l'heure, n'hésitez pas à en discuter entre vous. ♪

A gauche, le kashihon manga Akuma no otoshiko, de Satoru Inoue, un best-thriller horrifique publié en 1958. A droite, ce serait le premier numéro d'une compilation d'histoires originales de Hakaba Kitarô de Shigeru Mizuki, celles publiées par l'éditeur de kashihon manga Togetsu Shobô avant que Mizuki ne s'en aille parce qu'il n'a pas été payé. Il y aurait 3-4 numéros, mais je dois encore vérifier le contenu en détail. Je ne m'attendais pas à ça en voyant la couverture.

Une figurine appelée Super 7 Le Merde Burgerbuns, de Naoya Ikeda. Drôle de nom... ^^"

Le kashihon manga Karasu no ko, de Shirato Sanpei (La légende de Kamui). J'ai mal cadré la photo car le papier à côté indique Metropolis, qui est le manga à sa droite. ^^"


Un disque avec le thème du film Zenigeba, qui adapte le manga de George Akiyama publié dans le Shônen Sunday en 1970. Vous pouvez l'écouter ici : Thème du film Zenigeba

Kasei Ôkoku, une histoire illustrée de science-fiction écrite et dessinée par Shigeru Komatsuzaki. Elle a été publiée en décembre 1948. Il y a écrit Omoshiro Book 12 en haut, qui était un magazine de Shueisha bien avant la naissance de Shônen Jump. Mais ce que je n'explique pas, c'est que la publication de ce magazine a commencé en 1949. Donc je suppose que Shueisha faisait peut-être une collection d'ouvrages illustrés avant d'entamer leur long périple dans les magazines de prépublication, comme le faisait Kôdansha à ses débuts.

Getter Robo G et Zambot 3 font du tricycle.

Le genre de ruelle que j'aime bien, totalement paumée au beau milieu de Shibuya.

Le temple Zenkôji, qui se trouve près de la station Omotesandô.

Autour de Kiyosumi-Shirakawa en rentrant à la maison.
Par Nicolas, le 10/6/2020 à 10:41.
Comment:

C'était un 27 juillet 2017, je visitais enfin la première des trois grandes expos consacrée à l'histoire du magazine Shônen Jump. Celle-ci allait de son origine jusqu'à son âge d'or dans les années 80, et je n'ai pas été déçu de ce que j'ai pu y découvrir. Malheureusement, les photos étaient interdites, donc je n'y mets que ce que j'ai vu en extérieur et celles du coin où il était autorisé d'en prendre.












Par Nicolas, le 9/6/2020 à 10:09.
Sous-catégorie(s) : japon, kumamoto, chateau de kumamoto, voyage, balade
Comment:

Photos prises le 22 octobre 2014 lors d'une balade jusqu'au château de Kumamoto aux alentours de 17-18h. Elles ont été prises avec un vieux portable, donc elles sont flous par endroit. J'ai vécu une année dans cette ville lors d'un échange universitaire. Kumamoto n'est clairement pas aussi grand que Tokyo, mais il y a de quoi visiter, aussi bien en centre-ville qu'aux alentours. C'est vraiment à partir de ce long voyage que j'ai appris une autre facette du Japon et du quotidien des japonais.







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