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Exposition : Mizuno Ruten to Rakugakikan no Sekai
Par Nicolas, le 21/12/2023 à 11:01.
Sous-catégorie(s) :
manga, mizuno ruten, rakugakikan, yousuke takahashi, shizue takanashi, saimon fumi, noma sabea
Comment:
J'ai reparlé de cette expo en août dernier sur Mastodon. Mais je me décide enfin à écrire un texte un peu plus conséquent et cohérent. (Il était temps, lol... désolé. >.>).
L'exposition s'intitulait "Mizuno Ruten to Rakugakikan no Sekai-ten" et a été organisée par la librairie Kudan Shobô entre le 9 et le 23 décembre 2020.
Ruten Mizuno est né en mars 1952 à Chitagun dans le département d'Aichi. Il est le fondateur du cercle amateur Rakugakikan depuis novembre 1973, 2 ans avant la fondation du Comiket.
Le travail de Mizuno au sein de Rakugakikan est gigantesque et lui a permis de devenir une grande influence dans le milieu amateur.
Pendant 47 ans (en 2020), il a produit plusieurs séries de revues, dont les Rakugakikan, Rakugaki-sha, Rakugaki-sô, Rakugaki-an, rispons, Take-tonbo, KOM (en référence à COM), etc. On dénombre pas moins de 800 publications ainsi qu'un grand nombre de newsletters. La majorité se distribuait entre les membres plutôt qu'en convention. Ce sont près de 500 mangakas qui cherchaient ainsi à développer une première expérience (ou d'autres expériences) avant de se lancer dans le milieu professionnel. Je n'en présente que quelques un.es plus bas qui y sont parvenus. Si je découvre d'autres noms (et j'en ai déjà 2-3 autres), je ferais ce que je peux pour dénicher des infos et les ajouter. J'aimerais aussi pouvoir lire toutes ces oeuvres, mais c'est souvent hors de ma portée en plus d'être fastidieux. ^^
L'exposition présentait une dizaine d'illustrations de Mizuno (qui était lui-même dessinateur après tout), ainsi qu'une quarantaine de revues et près d'une centaine de newsletters.
Malgré cela, même si je la trouvais intéressante, je n'arrivais pas à faire le point à cause d'une certaine méconnaissance du milieu amateur de cette période. Je n'avais absolument pas conscience de son importance. ^^"
Le tweet génial qui m'a enfin motivé. N'hésitez pas à le RT. :)
Plusieurs auteur.ices y ont dessiné avant leur début pro, dont Yôsuke Takahashi, Shizue Takanashi, Saimon Fumi, Noma Sabea, Masayuki Mori, et Fusako Kuramochi qui était également de la partie malgré ses débuts en 72.
J'ai encore ce papier où, même si je capte pas tous le pourquoi du comment des embranchements, on explique les différentes revues et 'extras', dont la revue éponyme, mais aussi rispɔns.
Mais la photo qui a été postée dans le tweet en japonais contient bien plus de détails.
Mizuno a permis à des jeunes mangakas de se faire connaître sur la scène indépendante avant qu'iels ne s'envolent vers des grands magazines. Yôsuke Takahashi est devenu très connu par la suite, pour ses histoires d'horreur, notamment sa franchise Mugen Shinshi dont je raffole. ♪
Shizue Takanashi s'est dirigée vers le shôjo, à Nakayoshi, et s'est fait connaitre avec Ohayô Spank à partir de 1975, avec une adaptation en animation à la clé en 1981. Et aussi Sora-chan no Bôshi et Umi-chan donna iro?
Elle est aussi derrière la version manga de Ojamajo Doremi.
Fumi Saimon reçoit le 7e prix Kôdansha en 1983 pour PS Genki Desu, Junpei, une comédie romantique publiée dans le seinen magazine Young Magazine. Le titre a aussi connu une adaptation en drama en 1999.
Elle est également connue pour Dôkyûsei et Tokyo Love Story.
Concernant Sabea Noma, j'ai plus de mal. Me semble l'avoir vu dans des Manga no Techô ou d'autres revues de la scène underground et elle a l'air connu dans ce milieu, mais je ne sais pas pour la scène populaire. Elle a eu une jolie mise en avant dans la revue Pafu en 1982.
Pourtant, on la nomme dans les autrices de la nouvelle vague des années 1980, justement aux côtés de Fumi Saimon, mais aussi de Jun Ichikawa, Fumiko Takano.
C'est aussi à moi de creuser davantage la question, et aussi de lire les titres. ^^'
Son Twitter : https://twitter.com/Sabear3
Où aller à partir de là ?
Même s'il est très important, comme Rakugakikan est quand même un cercle amateur parmis d'autres, on peut se demander à quoi le relier. Qu'est-ce que cela apporte de connaitre son histoire ? Est-ce seulement pour montrer le point de départ de ces mangakas ? C'est souvent la question que je me pose quand je découvre un autre cercle ou des revues amateurs de la même période. Mais je pense que c'est bien plus que cela. Je n'ai pas encore une réponse précise sur ce point, mais dans d'autres cas, il m'arrive parfois de tomber sur le magazine COM, ce fameux magazine fondé par Osamu Tezuka en 1967, et notamment une section, ou plutôt un supplément appelé Gura-Con (Grand Companion) qui permettait à des jeunes talents de se faire connaître. Et ici on parle alors de Katsuhiro Ôtomo, Daijirô Morohoshi, Hideshi Hino, Keiko Takemiya, Ryôko Yamagishi, ou encore Mitsuru Adachi. Quel palmarès ! Gura-Con permettait également aux membres de cercles amateurs de se contacter. Une fois n'est pas coutume, le nom d'Osamu Tezuka aurait peut-être là encore provoqué un moyen pour faire connaître des jeunes et leur permettre d'échanger et de se rencontrer. On dit aussi que COM, et donc son supplément, serait le point de départ vers la nouvelle vague du manga, jusqu'à la création du Comiket. Pour l'heure, même si cela semble passionnant, il est plus sage de prendre cette théorie avec des pincettes. :)
Ressources : https://www.kosho.ne.jp/?p=424
Last Update: le 22/12/2023 à 12:02
L'exposition s'intitulait "Mizuno Ruten to Rakugakikan no Sekai-ten" et a été organisée par la librairie Kudan Shobô entre le 9 et le 23 décembre 2020.
Ruten Mizuno est né en mars 1952 à Chitagun dans le département d'Aichi. Il est le fondateur du cercle amateur Rakugakikan depuis novembre 1973, 2 ans avant la fondation du Comiket.
Le travail de Mizuno au sein de Rakugakikan est gigantesque et lui a permis de devenir une grande influence dans le milieu amateur.
Pendant 47 ans (en 2020), il a produit plusieurs séries de revues, dont les Rakugakikan, Rakugaki-sha, Rakugaki-sô, Rakugaki-an, rispons, Take-tonbo, KOM (en référence à COM), etc. On dénombre pas moins de 800 publications ainsi qu'un grand nombre de newsletters. La majorité se distribuait entre les membres plutôt qu'en convention. Ce sont près de 500 mangakas qui cherchaient ainsi à développer une première expérience (ou d'autres expériences) avant de se lancer dans le milieu professionnel. Je n'en présente que quelques un.es plus bas qui y sont parvenus. Si je découvre d'autres noms (et j'en ai déjà 2-3 autres), je ferais ce que je peux pour dénicher des infos et les ajouter. J'aimerais aussi pouvoir lire toutes ces oeuvres, mais c'est souvent hors de ma portée en plus d'être fastidieux. ^^
L'exposition présentait une dizaine d'illustrations de Mizuno (qui était lui-même dessinateur après tout), ainsi qu'une quarantaine de revues et près d'une centaine de newsletters.
Malgré cela, même si je la trouvais intéressante, je n'arrivais pas à faire le point à cause d'une certaine méconnaissance du milieu amateur de cette période. Je n'avais absolument pas conscience de son importance. ^^"
Le tweet génial qui m'a enfin motivé. N'hésitez pas à le RT. :)
3年前に東京図書会館でくだん書房さんが「水野流転と『楽書館』の世界展」を開催してくれたんだよね。まさか流転さんがいなくなってしまうなんて思ってもいなかったのでまいったけど、これを開催してくれて良かったなぁ。くだんさんありがとう~! pic.twitter.com/MRIeZWgAi4
— 飯田耕一郎@うさ爺 (@009usaya) December 21, 2023
Plusieurs auteur.ices y ont dessiné avant leur début pro, dont Yôsuke Takahashi, Shizue Takanashi, Saimon Fumi, Noma Sabea, Masayuki Mori, et Fusako Kuramochi qui était également de la partie malgré ses débuts en 72.
J'ai encore ce papier où, même si je capte pas tous le pourquoi du comment des embranchements, on explique les différentes revues et 'extras', dont la revue éponyme, mais aussi rispɔns.
Mais la photo qui a été postée dans le tweet en japonais contient bien plus de détails.
Mizuno a permis à des jeunes mangakas de se faire connaître sur la scène indépendante avant qu'iels ne s'envolent vers des grands magazines. Yôsuke Takahashi est devenu très connu par la suite, pour ses histoires d'horreur, notamment sa franchise Mugen Shinshi dont je raffole. ♪
Shizue Takanashi s'est dirigée vers le shôjo, à Nakayoshi, et s'est fait connaitre avec Ohayô Spank à partir de 1975, avec une adaptation en animation à la clé en 1981. Et aussi Sora-chan no Bôshi et Umi-chan donna iro?
Elle est aussi derrière la version manga de Ojamajo Doremi.
Fumi Saimon reçoit le 7e prix Kôdansha en 1983 pour PS Genki Desu, Junpei, une comédie romantique publiée dans le seinen magazine Young Magazine. Le titre a aussi connu une adaptation en drama en 1999.
Elle est également connue pour Dôkyûsei et Tokyo Love Story.
Concernant Sabea Noma, j'ai plus de mal. Me semble l'avoir vu dans des Manga no Techô ou d'autres revues de la scène underground et elle a l'air connu dans ce milieu, mais je ne sais pas pour la scène populaire. Elle a eu une jolie mise en avant dans la revue Pafu en 1982.
Pourtant, on la nomme dans les autrices de la nouvelle vague des années 1980, justement aux côtés de Fumi Saimon, mais aussi de Jun Ichikawa, Fumiko Takano.
C'est aussi à moi de creuser davantage la question, et aussi de lire les titres. ^^'
Son Twitter : https://twitter.com/Sabear3
Où aller à partir de là ?
Même s'il est très important, comme Rakugakikan est quand même un cercle amateur parmis d'autres, on peut se demander à quoi le relier. Qu'est-ce que cela apporte de connaitre son histoire ? Est-ce seulement pour montrer le point de départ de ces mangakas ? C'est souvent la question que je me pose quand je découvre un autre cercle ou des revues amateurs de la même période. Mais je pense que c'est bien plus que cela. Je n'ai pas encore une réponse précise sur ce point, mais dans d'autres cas, il m'arrive parfois de tomber sur le magazine COM, ce fameux magazine fondé par Osamu Tezuka en 1967, et notamment une section, ou plutôt un supplément appelé Gura-Con (Grand Companion) qui permettait à des jeunes talents de se faire connaître. Et ici on parle alors de Katsuhiro Ôtomo, Daijirô Morohoshi, Hideshi Hino, Keiko Takemiya, Ryôko Yamagishi, ou encore Mitsuru Adachi. Quel palmarès ! Gura-Con permettait également aux membres de cercles amateurs de se contacter. Une fois n'est pas coutume, le nom d'Osamu Tezuka aurait peut-être là encore provoqué un moyen pour faire connaître des jeunes et leur permettre d'échanger et de se rencontrer. On dit aussi que COM, et donc son supplément, serait le point de départ vers la nouvelle vague du manga, jusqu'à la création du Comiket. Pour l'heure, même si cela semble passionnant, il est plus sage de prendre cette théorie avec des pincettes. :)
Ressources : https://www.kosho.ne.jp/?p=424
Last Update: le 22/12/2023 à 12:02
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