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The Retromanga & Anime DB
A database focused on retro anime/manga books & magazines!
L'antre de Shigeru Mizuki
En préparation...

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L'antre de Shigeru Mizuki
En préparation...
Par Nicolas, le 4/7/2019 à 10:18.
Comment:
« Il n’existe pas de film sur cet animal typiquement japonais.
N’est-ce pas la preuve que l’animation japonaise est paresseuse ? » (Isao Takahata, 1989)

Aux origines du film
En janvier 1989, pendant la production de Kiki, la petite sorcière, Takahata et Miyazaki discutent sur d’éventuels nouveaux projets. Takahata souhaite réaliser un film sur les tanukis, cet animal japonais mystérieux chargé de légendes. Pendant l’échange d’idées, il mentionne le conte Awa tanuki gassen (La bataille des tanukis d’Awa), dont l’action se déroule dans la région de Shikoku. Avant cela, ce conte a connu plusieurs adaptations en prises de vues réelles, dont une par le studio Shinkô Kinema en 1939. Mais à l’opposé, Miyazaki propose d’adapter Happyakuya-danuki, l’une des trois grandes histoires de tanukis de l’ouvrage Matsuyama sôdô happyakuya-danuki. Cette histoire prend racine dans la légende d’Inugami Gyôbu-danuki sur fond de révolte au domaine Matsuyama. Elle a également été adaptée en manga par Shigeru Sugiura, un mangaka très apprécié de Miyazaki. À ce stade, ces idées ne promettent rien de concret. En fait, il faut attendre trois ans, en mars 1992, cette fois en pleine production de Porco Rosso, pour que Miyazaki remette cette histoire sur le tapis : « Après un cochon, ce sera un tanuki ! ». Toshio Suzuki lui rappelle que Takahata a souhaité réaliser un tel film. Un peu déçu, Miyazaki renchérit avec deux conditions : « J’aimerais que ce film rende hommage aux tanukis, et j’aimerais qu’ils rient fort, un rire comme on n’en fait plus aujourd’hui. »
Les premières difficultés
Takahata n’accepte pas aussi facilement. En effet, comme Suzuki et Miyazaki sont tout les deux fans du manga de Sugiura, ils n’ont su percevoir les intentions profondes de Takahata, ce qui ne lui convient guère. Ce qui intéresse ce dernier, c’est le conte Awa tanuki gassen et les œuvres qui s’en servent comme matière première, comme le roman Fukkoki écrit par Hisashi Inoue. Malgré cela, il ne sait pas comment encore comment l’adapter, la tâche lui paraît même impossible. Et pour tenter de résoudre cette difficulté, il contacte l’auteur de Fukkoki qui lui conseille de jeter un œil aux recherches qu’il a rassemblé pour son roman. Dans un premier temps, ils le rencontrent dans un café à Kawanishi, mais leur discussion n’aboutit à rien. Inoué leur conseille de se rendre à la maison d’édition Chihitsudô Bunko, mais même si ils découvrent de très nombreux documents, ils ne trouvent rien de suffisamment intéressant pour en produire un film. Suzuki et Takahata, découragés, décident d’avorter le projet Tanuki. À la place, Takahata souhaite adapter le Dit du Heike, la célèbre chronique poétique. Mais quand il en informe Miyazaki, il se met dans une colère noire, affirmant qu’ils encourront des difficultés pour dessiner des armures, pour les mettre en couleur et les faire bouger. Ce projet disparaît aussi rapidement qu’il a été imaginé, mais certaines idées vont rester. Par exemple, les tanukis incarnent les personnages du Dit du Heike, ils sont aussi bourrus qu’eux et combattent ensemble. En ce sens, Pompoko n’est pas qu’un film dramatique centré sur un groupe de personnages, elle adapte aussi une ère ancienne décrite dans les monogatari jusqu’à devenir une chronique qui dépeint le destin des tanukis comme celui de bien d’autres personnages. À suivre…
Voila pour les origines du film. Le texte n’est pas définitif, (sans parler des fautes d’ortho), je découvre sans cesse des nouvelles informations en poursuivant mes lectures (je n’ai pas encore touché au Roman Album), alors il faut s’attendre à des modifs ici et là avec l’ajout d’un résumé du film.
N’est-ce pas la preuve que l’animation japonaise est paresseuse ? » (Isao Takahata, 1989)

Aux origines du film
En janvier 1989, pendant la production de Kiki, la petite sorcière, Takahata et Miyazaki discutent sur d’éventuels nouveaux projets. Takahata souhaite réaliser un film sur les tanukis, cet animal japonais mystérieux chargé de légendes. Pendant l’échange d’idées, il mentionne le conte Awa tanuki gassen (La bataille des tanukis d’Awa), dont l’action se déroule dans la région de Shikoku. Avant cela, ce conte a connu plusieurs adaptations en prises de vues réelles, dont une par le studio Shinkô Kinema en 1939. Mais à l’opposé, Miyazaki propose d’adapter Happyakuya-danuki, l’une des trois grandes histoires de tanukis de l’ouvrage Matsuyama sôdô happyakuya-danuki. Cette histoire prend racine dans la légende d’Inugami Gyôbu-danuki sur fond de révolte au domaine Matsuyama. Elle a également été adaptée en manga par Shigeru Sugiura, un mangaka très apprécié de Miyazaki. À ce stade, ces idées ne promettent rien de concret. En fait, il faut attendre trois ans, en mars 1992, cette fois en pleine production de Porco Rosso, pour que Miyazaki remette cette histoire sur le tapis : « Après un cochon, ce sera un tanuki ! ». Toshio Suzuki lui rappelle que Takahata a souhaité réaliser un tel film. Un peu déçu, Miyazaki renchérit avec deux conditions : « J’aimerais que ce film rende hommage aux tanukis, et j’aimerais qu’ils rient fort, un rire comme on n’en fait plus aujourd’hui. »
Les premières difficultés
Takahata n’accepte pas aussi facilement. En effet, comme Suzuki et Miyazaki sont tout les deux fans du manga de Sugiura, ils n’ont su percevoir les intentions profondes de Takahata, ce qui ne lui convient guère. Ce qui intéresse ce dernier, c’est le conte Awa tanuki gassen et les œuvres qui s’en servent comme matière première, comme le roman Fukkoki écrit par Hisashi Inoue. Malgré cela, il ne sait pas comment encore comment l’adapter, la tâche lui paraît même impossible. Et pour tenter de résoudre cette difficulté, il contacte l’auteur de Fukkoki qui lui conseille de jeter un œil aux recherches qu’il a rassemblé pour son roman. Dans un premier temps, ils le rencontrent dans un café à Kawanishi, mais leur discussion n’aboutit à rien. Inoué leur conseille de se rendre à la maison d’édition Chihitsudô Bunko, mais même si ils découvrent de très nombreux documents, ils ne trouvent rien de suffisamment intéressant pour en produire un film. Suzuki et Takahata, découragés, décident d’avorter le projet Tanuki. À la place, Takahata souhaite adapter le Dit du Heike, la célèbre chronique poétique. Mais quand il en informe Miyazaki, il se met dans une colère noire, affirmant qu’ils encourront des difficultés pour dessiner des armures, pour les mettre en couleur et les faire bouger. Ce projet disparaît aussi rapidement qu’il a été imaginé, mais certaines idées vont rester. Par exemple, les tanukis incarnent les personnages du Dit du Heike, ils sont aussi bourrus qu’eux et combattent ensemble. En ce sens, Pompoko n’est pas qu’un film dramatique centré sur un groupe de personnages, elle adapte aussi une ère ancienne décrite dans les monogatari jusqu’à devenir une chronique qui dépeint le destin des tanukis comme celui de bien d’autres personnages. À suivre…
Voila pour les origines du film. Le texte n’est pas définitif, (sans parler des fautes d’ortho), je découvre sans cesse des nouvelles informations en poursuivant mes lectures (je n’ai pas encore touché au Roman Album), alors il faut s’attendre à des modifs ici et là avec l’ajout d’un résumé du film.
Par Nicolas, le 1/7/2019 à 11:50.
Comment:
Bienvenue à tous sur le nouveau site de Limited-Animation !
Il y a encore beaucoup à faire, mais la structure principale pour écrire des articles divers est terminée.
J'aimerais concentrer mes recherches sur l'animation et le manga en proposant un sujet sur l'animation et un sur le manga, en plusieurs parties et sous parties. Sachant que j'ai quelques dizaines de ressources japonaises dans un cas comme dans l'autre, il y a moyen d'obtenir un bon résultat. Mais pas que, car j'aime aussi toute l'animation, et j'aimerais l'aborder selon différents angles.
Je souhaite aussi parler de mon quotidien au Japon, car j'habite à Tokyo depuis trois ans, et je n'ai jamais pris le temps d'en parler. Si les articles s'affichent dans l'index principal, tous les articles sur le Japon se trouveront aussi dans la page Japan Life. :)
Bientôt, je l'espère, vous trouverez aussi une base avec une ambition un peu particulière, mais elle est encore en construction. Elle est complexe à mettre en place, mais je pense qu'elle devrait nous permettre d'explorer des recoins encore inconnus du manga et de l'animation. Patience ! ♪

Il y a encore beaucoup à faire, mais la structure principale pour écrire des articles divers est terminée.
J'aimerais concentrer mes recherches sur l'animation et le manga en proposant un sujet sur l'animation et un sur le manga, en plusieurs parties et sous parties. Sachant que j'ai quelques dizaines de ressources japonaises dans un cas comme dans l'autre, il y a moyen d'obtenir un bon résultat. Mais pas que, car j'aime aussi toute l'animation, et j'aimerais l'aborder selon différents angles.
Je souhaite aussi parler de mon quotidien au Japon, car j'habite à Tokyo depuis trois ans, et je n'ai jamais pris le temps d'en parler. Si les articles s'affichent dans l'index principal, tous les articles sur le Japon se trouveront aussi dans la page Japan Life. :)
Bientôt, je l'espère, vous trouverez aussi une base avec une ambition un peu particulière, mais elle est encore en construction. Elle est complexe à mettre en place, mais je pense qu'elle devrait nous permettre d'explorer des recoins encore inconnus du manga et de l'animation. Patience ! ♪

Par Nicolas, le 22/9/2017 à 1:42.
Sous-catégorie(s) :
sunao katabuchi, exposition, genga, dans un recoin de ce monde, kono sekai no katasumi ni, magazine japonais, fujin club, histoire du japon, shôwa
Le film de Sunao Katabuchi fait parler de lui en France en ce moment. J’en profite pour poster quelques photos d’une petite expo d’images originales qui a eu lieu dans le cinéma Theatre Shinjuku en décembre dernier. Outre ces genga, on pouvait aussi voir des objets utilisés pendant l’ère Shôwa.
Si j’apprécie l’ensemble du film, j’aime tout particulièrement la scène d’explosion vers la fin. Elle est à la fois fatidique, horrible et triste, mais menée avec suffisamment d’imagination pour ne pas la rendre trop choquante. En tout cas, clairement moins choquante que le Pikadon de Renzo Kinoshita. Celle ci hante encore mes cauchemars…. ^^"
J’aimerais bien comprendre comment Katabuchi est parvenue à ce résultat. Je songeais au point de vue de l’héroïne à partir d’une description d’une victime d’une bombe. Dans tout les cas, cette scène me vient en tête chaque fois que je repense au film. (Edit : c'est toujours le cas en 2023 ^^).
Allez, place à l’expo !
Pour info, ce magazine s’appelle Fujin Club (Le club des femmes). Il est publié pour la première fois en 1920, avec une interruption en 1945. Je n’ai guère besoin de mentionner la cible de son lectorat, mais au moins son slogan : Onna no yorokobi, tsuma no shiawase : Le plaisir d’une femme, le bonheur d’une épouse.
Le magazine prépublie des romans, des essais et des illustrations. On retrouve Yayoi Yoshioka parmi ses auteurices. Elle s’est longuement battue pour le droit des femmes, est devenue la 27e femme médecin du pays, a ouvert son école de médecine à Tôkyô, a préconisé l’importance de l’éducation sexuelle, et a participé au mouvement Clean Elections amenant au droit de vote des femmes japonaises.
Fujin Club est l’un des quatre plus grands magazines pour femme d’avant-guerre aux côtés de Fujin Gahô, Fujin Kôron et Shufu no Tomo.
Le fameux Prix de la Paix du festival international du film d’animation d’Hiroshima.
Si j’apprécie l’ensemble du film, j’aime tout particulièrement la scène d’explosion vers la fin. Elle est à la fois fatidique, horrible et triste, mais menée avec suffisamment d’imagination pour ne pas la rendre trop choquante. En tout cas, clairement moins choquante que le Pikadon de Renzo Kinoshita. Celle ci hante encore mes cauchemars…. ^^"
J’aimerais bien comprendre comment Katabuchi est parvenue à ce résultat. Je songeais au point de vue de l’héroïne à partir d’une description d’une victime d’une bombe. Dans tout les cas, cette scène me vient en tête chaque fois que je repense au film. (Edit : c'est toujours le cas en 2023 ^^).
Allez, place à l’expo !





Pour info, ce magazine s’appelle Fujin Club (Le club des femmes). Il est publié pour la première fois en 1920, avec une interruption en 1945. Je n’ai guère besoin de mentionner la cible de son lectorat, mais au moins son slogan : Onna no yorokobi, tsuma no shiawase : Le plaisir d’une femme, le bonheur d’une épouse.
Le magazine prépublie des romans, des essais et des illustrations. On retrouve Yayoi Yoshioka parmi ses auteurices. Elle s’est longuement battue pour le droit des femmes, est devenue la 27e femme médecin du pays, a ouvert son école de médecine à Tôkyô, a préconisé l’importance de l’éducation sexuelle, et a participé au mouvement Clean Elections amenant au droit de vote des femmes japonaises.
Fujin Club est l’un des quatre plus grands magazines pour femme d’avant-guerre aux côtés de Fujin Gahô, Fujin Kôron et Shufu no Tomo.



Par Nicolas, le 25/4/2017 à 18:00.
Comment:
Dis, c’est quoi Maruko-chan ?
Elle est l’idole des écolières et des collégiennes japonaises depuis le milieu des années 1980 grâce au manga de Momoko Sakura, et sa popularité n’a fait que monter crescendo avec son adaptation animée en 1990. Maruko-chan est désormais l’une de ces nombreuses figures emblématiques de la culture populaire, appréciées par les familles au même titre que Doraemon, Shin-chan et Atashin’chi. Chaque petite histoire met en scène l'héroïne dans une des facettes de son quotidien, avec sa famille, ses amies, sa joie de vivre et ses détresses, à l’école ou en amour. C’est rigolo à suivre et pas casse-tête pour un sou tant qu’on ne s’attarde pas trop dans les détails.
Mais je n’en dis pas plus. Le but de ce billet et de te montrer une galerie de photos consacrée au Chibi Maruko-chan Café situé à Odaiba. Plus précisément, l’établissement se trouve au rez-de-chaussée du building de Fuji TV. Je me serais bien tourné vers un café Shin-chan ou Doraemon, mais la jeune femme qui m’accompagnait ce jour-là a grandi avec Maruko et il ne lui était pas possible de passer à côté. Cela lui a ravivé de bons souvenirs, d’autant plus qu’un écran diffusait les génériques et que j’y ai reconnu le trait de… Masaaki Yuasa ! (Forcément !) J’ai mis quelques génériques qu’il a animé en bas du billet.
Donc voila, comme je t’ai pas mal bassiné la tête avec Masaaki Yuasa avec mes deux précédents articles, laisse-moi en rajouter encore plus avec des génériques qu'il a animé.
⚠️ les vidéos ont été retirées de YouTube depuis, désolé... ^^"
Tout d’abord l’opening de la première série de 1990 : Yume ippai ♪
Puis le premier ending. Ce dernier comprend d’ailleurs la chanson la plus fun et la plus populaire : Odoru ponpokorin ♪
Enfin, le premier générique de la deuxième série, celui qui me semble le plus proche de son style actuel : Ureshii yokan ♪
Elle est l’idole des écolières et des collégiennes japonaises depuis le milieu des années 1980 grâce au manga de Momoko Sakura, et sa popularité n’a fait que monter crescendo avec son adaptation animée en 1990. Maruko-chan est désormais l’une de ces nombreuses figures emblématiques de la culture populaire, appréciées par les familles au même titre que Doraemon, Shin-chan et Atashin’chi. Chaque petite histoire met en scène l'héroïne dans une des facettes de son quotidien, avec sa famille, ses amies, sa joie de vivre et ses détresses, à l’école ou en amour. C’est rigolo à suivre et pas casse-tête pour un sou tant qu’on ne s’attarde pas trop dans les détails.


Mais je n’en dis pas plus. Le but de ce billet et de te montrer une galerie de photos consacrée au Chibi Maruko-chan Café situé à Odaiba. Plus précisément, l’établissement se trouve au rez-de-chaussée du building de Fuji TV. Je me serais bien tourné vers un café Shin-chan ou Doraemon, mais la jeune femme qui m’accompagnait ce jour-là a grandi avec Maruko et il ne lui était pas possible de passer à côté. Cela lui a ravivé de bons souvenirs, d’autant plus qu’un écran diffusait les génériques et que j’y ai reconnu le trait de… Masaaki Yuasa ! (Forcément !) J’ai mis quelques génériques qu’il a animé en bas du billet.










Donc voila, comme je t’ai pas mal bassiné la tête avec Masaaki Yuasa avec mes deux précédents articles, laisse-moi en rajouter encore plus avec des génériques qu'il a animé.
⚠️ les vidéos ont été retirées de YouTube depuis, désolé... ^^"
Tout d’abord l’opening de la première série de 1990 : Yume ippai ♪
Puis le premier ending. Ce dernier comprend d’ailleurs la chanson la plus fun et la plus populaire : Odoru ponpokorin ♪
Enfin, le premier générique de la deuxième série, celui qui me semble le plus proche de son style actuel : Ureshii yokan ♪
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