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L'antre de Shigeru Mizuki
En préparation...
Par Nicolas, le 7/12/2019 à 23:11.
Sous-catégorie(s) : ghibli, toshio suzuki, animage
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Nausicaä de la vallée du vent sort dans les salles obscures japonaises le 11 mars 1984. A la grande surprise de son réalisateur, Hayao Miyazaki, le film est un succès, tant et si bien qu'il permet d'aboutir à la fondation d'une structure qui deviendra peu à peu gigantesque : le studio Ghibli. Pour autant, Nausicaä n'est pas une production Ghibli, mais de Topcraft, un autre studio qui avait tout pour conquérir le monde.

© Hayao Miyazaki, Nausicaä de la vallée du vent, Tokuma Shoten

Toshio Suzuki et le magazine Animage

Pour bien comprendre la création de Nausicäa, il est d'abord nécessaire de connaître deux-trois petites choses qui vont permettre à Miyazaki d'arriver à songer à Nausicaä. Rien n'arrive vraiment au hasard dans ce milieu, et c'est en emboîtant ces petits éléments qu'un film d'envergure comme celui-ci voit le jour. De là, je dois donc présenter en premier Toshio Suzuki et son rôle dans le magazine Animage.

Animage est un magazine spécialisé en animation édité par la maison d'édition Tokuma Shoten où on peut y lire l'actualité des dernières séries et des films, des dossiers et des interviews (n'hésite pas à cliquer ici pour voir le contenu d'un numéro !). En France, je pense qu'on peut le comparer à Animeland ou bien à Coyote Mag. Mais il a deux particularités majeures. La première, le magazine propose aussi du manga. Et la deuxième, la présence de Toshio Suzuki.

Si son nom vous dit quelque chose, c'est sans doute parce qu'il est l'actuel grand producteur du studio Ghibli. Mais avant cela, il est principalement rédacteur pour Tokuma Shoten. Mais alors, quel est le rapport entre Suzuki et Nausicaä ? Miyazaki aurait dit un jour que Ghibli n'aurait jamais pu venir au monde sans Toshio Suzuki (j'aime beaucoup, mais je ne trouve pas la source de cette phrase soi-disant célèbre). En somme, cette personne est très très importante en devenant un maillon entre Animage, Nausicaä et le studio Ghibli, et je vais donc vous raconter un peu son parcours chez Tokuma Shoten dans un premier temps, et son rôle aux premières heures d'Animage dans un second.

Toshio Suzuki est né en 1948 à Nagoya. Et, c'est tout... Soit je ne suis pas encore tombé sur un livre qui parle de sa jeunesse (il me semble que si, mais dans ce cas j'y reviendrai), soit il n'en a rien écrit nulle part, mais je ne peux que commencer à parler de lui qu'à partir de 1972, l'année où il sort de l'Université Keiô avec un diplôme de littérature en poche.

Donc, à partir de 1972, il commence à travailler pour le magazine d'art et de divertissement Asahi Geinô où il couvre l'actualité du manga, et même la page astrologie. Peu de temps après, il devient rédacteur en chef d'un supplément du magazine, le Comic & Comic (illustration à droite). C'était un magazine de prépublication de manga érotique. Sa publication ne dure qu'un an, mais elle permet à Suzuki de rencontrer plusieurs grands noms du manga comme Osamu Tezuka, Shôtarô Ishinomori, ou encore Kazuo Kamimura. Finalement, après l'arrêt de sa publication, il retourne travailler pour Asahi Geinô, mais cette fois en touchant à des sujets de fond, comme les bôsôzoku et les kamikazé. Il parle de cette histoire dans le livre Dans le studio Ghibli, travailler en s'amusant, édité en France par Kana au début des années 2010. Je le recommande chaudement. Les sujets que Suzuki traite sont un peu tendus car lui et ses amis vont à la rencontre des personnalités et ont parfois eu affaire aux yakusas et aux policiers. Quelque part, on peut voir Suzuki comme un Hunter S. Thompson japonais. Dans le livre Ghibli no kyôkasho dédié à Nausicaä, il raconte même qu'un de ses collègues est revenu dans les bureaux avec le visage ensanglanté et à écrit son article ainsi... Donc, quand en 1975 on lui offre le poste de rédacteur pour le magazine Terebi Land, c'est pour lui comme un soulagement.

Terebi Land, c'est l'ancêtre d'Animage, en moins spécialisé et plus grand public (un peu comme Animage de nos jours, finalement). Le magazine a été créé en 1973 pour couvrir l'actualité de l'animation et du tokusatsu, mais sans aller au fond des choses. Cela suffit à l'époque. Du moins, tout le monde pense que cela suffit car il se vend bien. Mais en parallèle, une série d'animation est peu à peu en train de changer la donne dans le décors visuel japonais. Elle s'appelle Uchû Senkan Yamato (Yamato, le cuirassé de l'espace). Dans un premier temps, la série ne marche pas bien, le taux d'audience est bas, si bas que la série s'achève en 26 épisodes au lieu de 39. Bref, personne ne se doute de rien. Pourtant, les fans de la série se rassemblent. Ils se rassemblent dans les conventions de science-fiction, puis au Comiket dont le premier événement a lieu en 1975. Et finalement, le Japon assiste à la naissance d'un premier mouvement pour l'animation japonaise. En août 1977, le premier film de Yamato sort au cinéma et accueille des files de spectateurs comme jamais vu jusque là pour un film d'animation.

Un cinéma qui diffuse le film de Yamato à Ginza en 1977. Photo © Shizuka Inoué

A ce moment-là, l'équipe de Terebi Land et son rédacteur en chef Hideo Ogata crée un supplément centré sur Yamato. C'est le premier numéro de la collection Roman Album. Dedans on y trouve de nombreux détails sur la production de la série avec des centaines de croquis originaux et quelques commentaires de la part des créateurs. Grâce à l'engouement des fans, ce numéro s'écoule à 400 000 exemplaires. Le succès est retentissant. Ce succès, il donne des idées à Hideo Ogata qui propose à Tokuma Shoten de lancer un nouveau mensuel spécialisé en animation pour enfants intelligents : Animage. Là, il fait appel à Toshio Suzuki, mais il refuse aussitôt...

Dans le prochain épisode : Nausicaä : Toshio Suzuki et le magazine Animage (2)

Merci d'avoir lu ! Si vous souhaitez commenter, des questions, remarques, "OMG, les fautes d'ortho !", n'hésitez pas à m'en parler sur Facebook : https://www.facebook.com/limitedanimation. :)

Bibliographie
ジブリの教科書1 風の谷のナウシカ (Ghibli no kyôkasho 1 Kaze no tani no Nausicaä), Bunshun Ghibli Bunko, 10 avril 2013, 319p.
Dans le Studio Ghibli - Travailler en s'amusant, Toshio SUZUKI, Kana, 20 octobre 2011, 226p.

Ressources en ligne
https://ruhiginoue.exblog.jp/28029648/ (どうもありがとうございます!)

Les couvertures d'Animage et de Comic & Comic sont © Tokuma Shoten.
Par Nicolas, le 29/9/2019 à 17:26.
Sous-catégorie(s) : animation, animation 101, ghibli, heidi
Comment:

Le layout est un document interprétant un plan du storyboard, accompagné ou non d’un ou plusieurs éléments issus des bibles des croquis (settei). Il donne des instructions aux animateurs et aux décorateurs, avec un système de cadres définissant le positionnement des éléments dans le décor, leurs mouvements et les mouvements de caméra. En général, le layout a la dimension d’une feuille A4, mais il peut avoir des dimensions beaucoup plus importantes, parfois plusieurs feuilles scotchées les unes aux autres avec un décor gigantesque. Le layout est généralement dessiné par un animateur qui s’occupe ensuite des poses clés du plan en question.

Un layout du film Princesse Mononoké. ©Studio Ghibli

Cette intro est à l'origine une description présentée dans mon mémoire de M1 en 2014. Entre temps, j'ai pu découvrir de nombreux autres détails sur les layout et leurs fonctionnalités en discutant avec des animateurs et en lisant plusieurs ressources. Revoyons tout ça.

A quoi ressemble un layout ?

Selon le site de l'AJA, une feuille de layout (layout yôshi) est blanche, d'une taille A4, avec un ou plusieurs cadres internes en pointillés de différentes tailles qui s'accordent aux tailles standards des écrans de télévision ou de cinéma.
Le cadre interne en trait plein noir mesure (à peu de chose près) 25,4cm:14,28cm (soit 16:9). Quant aux autres cadres en pointillés, celui le plus à l'extérieur est un scan frame. C'est généralement le cadre à ne pas dépasser, mais certains artistes ne s'en soucient pas. Enfin, même si il n'apparaît pas sur l'illustration, on peut parfois voir un cadre en pointillé à l'intérieur du cadre en trait plein. Ce dernier est un cadre de sécurité (anzen frame) qui fixe une marge de sécurité vis-à-vis des différents standards des écrans de télévision.

Bien sûr, il existe des variations comme on peut le voir avec le layout de Princesse Mononoké au dessus qui est nettement plus allongé, ou bien celui de Akagé no An plus bas dont le format télévisuel standard à cette époque était le 4:3. Tout dépend donc du studio, du format du sujet et de l'époque.


Tout en haut du layout, nous pouvons voir une #, la lettre C et le mot TIME.
Le C indique le numéro de la séquence, ou cut en anglais, de l'épisode #. Sur d'autres layout, le # est absent, ou bien y trouver un S en bonus. Le S indique la scène entière qui est composée de plusieurs séquences.
Quant à TIME, il s'agit de la durée (en seconde) de la séquence en question. Et enfin le + indique le temps additionnel imprévu.
Par exemple, si on regarde encore une fois le layout de Princesse Mononoke, nous avons C 730 et Time (5+0). On comprend alors qu'il s'agit de la séquence 730 du film et qu'elle dure 5 secondes avec aucun temps additionnel.

Enfin, chaque studio pose son nom ou son logo à droite ou gauche. Studio Ghibli dans le cas de Princesse Mononoké, Nippon Animation dans le cas de Akagé no An.

Layout de l'épisode 9 de la série Akage no An. ©Nippon Animation.

Le layout system, comment ça marche ?

La création des layout est une étape très importante. D'après plusieurs exosquelettes de production d'une animation (et malgré quelques variations), elle est la première étape de la deuxième des trois grandes phases de production entre l'étape du storyboard et la création des animations-clés. Le layout est dessiné à partir du storyboard, et les animations-clés sont dessinés à partir du layout. Ce passage de l'un à l'autre s'opère selon un layout system.

Il est important car, même si le storyboard renseigne déjà beaucoup d'informations, le layout permet d'obtenir une structure et une vue d'ensemble plus grande, d'y voir les personnages, les informations sur leurs mouvements, le décors en détail et son équilibre, la source de la lumière ou du vent, les effets spéciaux, ou encore les informations sur le mouvement de la caméra, le tout en une image.

Qui dessine ? Le plus souvent, les animateurs-clés. Une fois que le réalisateur leur a attribué les scènes du storyboard (il arrive aussi que les animateurs-clés les choisissent), ces derniers dessinent une première version des layout à partir des indications. Une fois dessinés, le réalisateur (ou le directeur technique dans le cas d'une série TV) ou le directeur de l'animation vérifie leur cohérence. Si jamais il y a des défauts, ils apportent des corrections, ou redessine tout (si ils ont le temps), sur une feuille de layout colorée. Selon les corrections à apporter, ils peuvent être retournés à l'animateur-clé qui doit alors redessiner le layout pour de bon. Bien sûr, si le layout n'a pas de défaut, cette dernière étape n'est pas nécessaire.
Enfin, cas particulier, si le réalisateur est doué en dessin, il peut également les dessiner ou les redessiner lui-même, comme le fait Hayao Miyazaki.

Un peu d'histoire

Le layout system n'est pas apparu dès les premières heures de l'animation japonaise. En fait, cette étape est apparue assez tardivement, à partir de 1974 lors de la création de la série Heidi, petite fille des Alpes. Sous la direction d'Isao Takahata, Hayao Miyazaki a redessiné les plans du storyboard avec le maximum de détails possible issue de la bible des croquis (settei) de la série, comme les décors, les personnages et les objets. Miyazaki dessinait plus de 300 layout et des croquis d'animations-clés par épisode chaque semaine. Grâce à cette nouvelle méthode, bien que fastidieuse, Isao Takahata pouvait déjà se faire une idée de sa réalisation avant que les animateurs ne commencent à dessiner les clés et les intervalles. Désormais, la plupart des studios passent par cette étape. En un sens, la série Heidi peut être considérée comme un tournant majeur dans l'histoire de la production d'animation.

Layout de Heidi, épisode 5, cut 232. ©Zuiyô Eizô ©Nippon Animation

Cas particuliers

Plus haut, je mentionne des cas particuliers par rapport aux formats du film ou de la série, donc il n'est pas nécessaire de revenir dessus. Mais il en existe un autre où la vue d'ensemble de la scène est plus grande que le cadre de la télévision ou de la toile. Cela intervient quand la caméra doit se déplacer horizontalement, verticalement ou bien en diagonal, ou encore si il faut zoomer ou dézoomer. Pour bien l'expliciter, les animateurs-clés ou le réalisateur n'hésitent pas à scotcher plusieurs feuilles de layout ensemble. Le résultat est parfois très impressionnant.

Layout (en bas) de la série Mobile Suit Gundam + cellulo en haut. ©Sunrise

Layout du film Le voyage de Chihiro. ©Studio Ghibli

Terminons avec une petite galerie.

Chibi Maruko-chan, épisode 199, partie B, cut 224. ©Nippon Animation

Celle-ci vient du court-métrage Daicon 3 qui sert d'introduction à la convention de science-fiction Daicon 3 à Ôsaka. Il s'agit d'un autre cas particulier, signé DAICON FILM, un cercle amateur de la jeunesse d'Hideaki Anno. Tout a été dessiné sur des feuilles ordinaires sans aucun cadre particulier. ©DAICON FILM

Dr. Slump, épisode 89, cut 107. Ici on peut voir la forme d'un ancien cadre de télévision, avec les bords arrondis. ©Sunrise

Ghost in the Shell, cut 102-109. ©Production I.G.

Laputa, le château dans le ciel, cut 542. ©Ghibli

Bibliographie
アニメーション用語事典 (Animation yôgo jiten, Animation terminology dictionnary), 一般社団法人日本動画協会人材育成委員会, Rittôsha, 21/02/2019.
スタジオジブリレイアウト展 (Studio Ghibli Layout Designs), Studio Ghibli, 2008.
アニメーションノートN°01 (Animation Note N°01), Seibundô shinkôsha, 12/2005.

Ressources en ligne
https://aja.gr.jp/jigyou/chousa/aja_layout
http://www.madhouse.co.jp/special/oginyan/oginyann_01_a.html
http://www.furansujinconnection.com/les-etapes-de-fabrication/ (aller jusqu'à la partie Genga / Layout+Poses-clés

Le plus gros du sujet est écrit, mais j'aime bien repasser dessus pour peaufiner les détails, ajouter ou réécrire des passages, corriger des fautes... Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'en parler sur Facebook : https://www.facebook.com/limitedanimation

Dernière MaJ : Le 9 octobre 2019.
Par Nicolas, le 13/9/2019 à 9:29.
Sous-catégorie(s) : animage
Comment:

Aujourd'hui, un focus sur le magazine Animage #189 publié en mars 1994. Je dois dire que je commence à avoir beaucoup de ressources concernant Ghibli, de l'interview publié en ligne aux nombreux livres écrits par Takahata. Mais pour ce numéro, je l'ai surtout pris pour sa couverture. Elle est un peu différente de ce que propose Animage à la même époque, disons qu'elle est très condensée en personnages. Celle-ci fait référence aux Notes de rêveries (Zassô note) de Hayao Miyazaki, mais le magazine n'en parle pas. J'aurais pu le feuilleter avant, mais je n'ai fait que me fier à la couverture où il est écrit que le studio Ghibli annonce Pompoko (qui sort 4 mois plus tard), et qu'on y trouve le tout dernier chapitre de Nausicaä. Ce n'est pas rien, mais j'ai déjà le texte de Takahata dans le Ghibli no kyôkasho consacré à Pompoko, et j'ai déjà les mangas de Nausicaä... Comme je ne suis pas très fan des dossiers qui ne m'apprennent rien avec des sources concrètes, et bien je suis finalement un peu déçu . Mais ça ne m'empêche pas de proposer une petite galerie. ♪

Rien à faire, la couverture est quand même classe !

Hein ? Quoi ? Oh ! Sérieux ? Des tanukis dans le prochain film du studio Ghibli !?

Des femmes fatales : Reiko Mikami et Okinu de Ghost Sweeper Mikami !

Des filles puissantes : Nanami et Cherryl de Tico et ses amis.

De fiers combattants : Yuyu Hakushô

Les films du moment : DBZ, Slam Dunk, Dr. Slump, Shin-chan et Lupin !

Boku no chikyû wo mamotte... Réincarnation est à voir !

A droite : une page de Futofuri Kaeru to, une petite histoire illustrée de Yoshifumi Kondô. A gauche : Une pub pour VOTOMS.

Yadamon, un manga de SUEZEN pas du tout connu en France, mais qui a eu sa petite heure de gloire au Japon avec, notamment, une adaptation animée réalisée par Yasuji Harada.

Sur la page de gauche, le manga s'appelle Hitokoma Sanka. C'est un manga à la fois rigolo et educatif sur les premieres heures de l'animation japonaise. Il a été dessiné par Sôji Ushio, un grand mangaka des années 1950 qui a ensuite travaillé dans l'animation. Il mérite bien une petite fiche à lui tout seul vu tout ce qu'il a fait.

L'un des deux suppléments sympas du magazine, une bible settei de Tico et ses amis (Nanatsu no umi no Tico en japonais). J'en ferais une galerie à part.

L'autre supplément sympa, un poster de Haruhiko Mikimoto !

Voilà pour ce numéro. N'hesitez pas à visiter les pages des autres magazines !
Par Nicolas, le 23/7/2019 à 8:58.
Sous-catégorie(s) : animage
Comment:

Aujourd'hui, un focus sur le magazine Animage #129 publié en mars 1989. Pour peu qu'on aime Gundam, et surtout War in the pocket, le magazine en propose un super dossier d'une quinzaine de pages, dont 2 centrées sur la production, et un entretien de 4 pages entre Shôji Kawamori et Hiroyuki Yamaga. J'ai aussi été attiré par les settei de Jûshin Liger et le rapport sur Kiki la petite sorcière, même si je suis sûr de le retrouver dans le Ghibli no kyôkasho qui lui est dédié (mais que je n'ai pas encore dans ma biblio...). Mais en tout cas, très chouette numéro que je recommande vivement pour ces seules raisons. ♪

Une très jolie couverture d'un des meilleures titres de la saga, par le grand Haruhiko Mikimoto.

Un dossier de 16 pages sur le célèbre Gundam 0080: War in the Pocket, incluant une discussion croisée sur la production du show entre Shôji Kawamori et Hiroyuki Yamaga.

Un petit encart sur Lupin, 20 ans déjà. 20 ans, car l'encart fait surtout référence aux adaptations animées, avec son pilote produit pour une diffusion en 1969.

Petit encart Sous le signe des mousquetaires.

Encart Saint Seiya avec quelques croquis originaux.

5 pages de croquis originaux de la série Jûshin Liger.

Yippee ki-yay, motherfucker!

1+1 (One plus one), un étrange roman photo manga avec des lycéennes, par Kazuya Konaka.

A gauche, Tokyo Monogatari, l'un des grands manga du magazine. A droite, la dernière page du chapitre 4 de Tokyo Corps, de Motofumi Kobayashi. Le mec est connu en France avec son manga Cat Shit One.

Un rapport sur Kiki la petite sorcière avec un entretien de son directeur de l'animation : Katsuya Kondô.

J'ajoute cette dernière image surtout pour la page de gauche. Un article sur Hideaki Anno (en mode gangsta) et Gunbuster. Yamato + Getter Robo + Ace wo nerae! = Top wo nerae!... ?
Par Nicolas, le 12/7/2019 à 10:45.
Sous-catégorie(s) : magazine, b club, otaku, tokusatsu
Comment:

Aujourd'hui, une rapide présentation du magazine B-Club #16 que j'ai récupéré mardi dernier. Il a été publié en 1987.

B-Club, c'est quoi ? Le magazine, spécialisé dans le modélisme, a été créé en 1985 suite à l'énorme engouement pour les gunpla et autres garage kit issue de l'univers Gundam. Le B signifie Bandai (ou Bandai Brain Bank Media). Et à l'instar du magazine Animage, B-Club a reçu un excellent accueil avec ses dossiers détaillés. Mais, contrairement à Animage, ils étaient souvent concentrés sur les nouvelles séries de Gundam, des films d'animation, bien sûr, mais aussi en prises de vues réelles avec des détails sur les effets spéciaux. A cela s'ajoute des interviews très techniques et d'autres dossiers sur des figurines et des garage kit. C'est un univers que je connais moins mais qui est devenu très tendance chez les otakus des années 80 (et qui se poursuit encore aujourd'hui). B-Club comptait aussi plusieurs label : B-Club Comic pour les mangas en prépublication, mais aussi B-Club Visual Comic pour les romans illustrés qui étaient assez nombreux dans le magazine. La plupart des histoires mettent en scène la guerre ou des univers de science-fiction sur des planètes lointaines avec des créatures diverses ou des robots géants. Au final, même si je le compare bêtement avec Animage pour son succès éditorial, ils étaient tout de même très différent. Animage était (et est encore) plus soft et édulcoré, mettant en avant les films du studio Ghibli et les dernières séries de Tôei Animation pour tous. B-Club était plutôt pour une niche d'otaku fans hardcore de science-fiction et de fantasy. J'écrirai un article plus complet sur l'histoire du magazine, mais en attendant voila quelques photos du numéro 16. ♪

Une superbe couverture signée Yoshiyuki Sadamoto.

Un dossier sur les effets spéciaux du film Sukeban Deka.

Un dossier sur le film Akai Megane (Red Spectacle), le premier film live de Mamoru Oshii. En bonus, des illustrations SD des acteurs du film par Akemi Takada. :)

Evidemment, un dossier sur Les Ailes d'Honneamise. La production est terminée ! Une dernière vérification avant la sortie !

Le premier chapitre de la première version de Seibu Shinjuku-sen Sensen Ijô nashi (A l'Ouest de la ligne Shinjuku, rien à signaler), un manga écrit par Mamoru Oshii et dessiné par Kazuhisa Kondô.

Meikyū Toshi, la cité labyrinthe, un autre manga du mecha-designer Makoto Kobayashi.

Les deux premières pages du chapitre 5 de Ryū no Jidai - Spiral Zone (L'ère des dragons), un roman illustré par Kow Yokoyama. J'aime beaucoup la mise en scène avec des figurines tout droit sorties d'un autre monde.

Un dossier complet sur Bellvine de la série Aura Battler Dunbine.

Des figurines cools par des fans, je reconnais Gamera mais pas les autres.

Une quatrième de couverture dessinée par Makoto Kobayashi. Il me semble que ça vient de Kikō Senki Dragner (ou Metal Armor Dragonar).
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